Colloque « Enquêtes Déplacements », mercredi 21 septembre 2022 au Palais Lantivy d'Aiacciu.
Hiver comme été, la Corse est en mouvement… mais pas de la même façon ! Chacun le sait, mais comment le démontrer ? Il aura fallu deux enquêtes spécifiques pour obtenir des chiffres précis et fiables à l’échelle de la Corse et des territoires. La première enquête s’est déroulée en 2016-2017 hors de tout pic touristique selon les standards nationaux éprouvés du CEREMA. Elle avait pour but d’étudier la mobilité des résidents. La seconde, à l’été 2018, aura été plus novatrice puisqu’elle avait pour vocation d’établir la fréquentation et les pratiques de mobilité de toutes les personnes présentes : pour cela, une méthodologie expérimentale fut mise au point avec l’aide de l’Université Gustave Eiffel et du CEREMA, ayant vocation à être reprise par tous les territoires connaissant de fortes variations de population.
Mercredi 21 septembre, à l’occasion de la semaine européenne de la mobilité dans l’ancienne salle du Conseil général de Corse-du-Sud, Philippe Istria, Chef de Département d’Observation et Suivi PADDUC à l’AUE et Fabrice Caïni, prestataire en charge de la réalisation technique du site internet, ont présenté la méthodologie et les résultats de ces enquêtes. Devant une assistance d’une cinquantaine de personnes composée d’élus, d’universitaires et de praticiens, le Président de l’AUE M. Julien Paolini a en préambule rappelé le contexte de ces études souhaitées par le PADDUC, alors que les priorités environnementales et climatiques sont désormais ancrées dans l’esprit de chacun. Dans le cas présent, cet état d’esprit est perceptible par le fait que ces enquêtes n’auraient pu naître sans la coopération d’une variété d’institutions et d’organismes.
Les différences de pratique et les changements de fréquentation ont conduit à l’utilisation de différentes méthodes, toutes marquées par leur ampleur et l’importance du traitement statistique : plus de 8 000 personnes sondées en hiver et en été. La différence est aisément perceptible : en période estivale, les déplacements quotidiens augmentent de 88% pour 1,88 million, et ce même si, paradoxalement, les corses réduisent leur mobilité. Les deux tiers de ces déplacements sont réalisés en mode motorisé. Alors que 2,5 millions de touristes, majoritairement français, arrivent entre le 15 juin et le 15 septembre, le pic de fréquentation se situe au cours de la semaine du 15 août avec environ 900 000 personnes. Un point commun reste la faible utilisation des transports en commun. Les intervenants ont souligné la difficulté de disposer de comparaisons pertinentes avec des territoires continentaux, au regard de la spécificité du territoire corse.
Tous ces chiffres, et bien d’autres, sont à retrouver sur un site de datavisualisation dédié : https://edvm-corsica.scan-datamining.com .
Les acteurs institutionnels et académiques sont appelés à ne pas laisser tous ces chiffres lettres mortes, car ces données objectives fournissent un socle pour justifier et améliorer les politiques publiques comme la montée en puissance de la mobilité douce, des transports en commun, ou la fluidification des trajets en agglomération.
Mercredi 21 septembre, à l’occasion de la semaine européenne de la mobilité dans l’ancienne salle du Conseil général de Corse-du-Sud, Philippe Istria, Chef de Département d’Observation et Suivi PADDUC à l’AUE et Fabrice Caïni, prestataire en charge de la réalisation technique du site internet, ont présenté la méthodologie et les résultats de ces enquêtes. Devant une assistance d’une cinquantaine de personnes composée d’élus, d’universitaires et de praticiens, le Président de l’AUE M. Julien Paolini a en préambule rappelé le contexte de ces études souhaitées par le PADDUC, alors que les priorités environnementales et climatiques sont désormais ancrées dans l’esprit de chacun. Dans le cas présent, cet état d’esprit est perceptible par le fait que ces enquêtes n’auraient pu naître sans la coopération d’une variété d’institutions et d’organismes.
Les différences de pratique et les changements de fréquentation ont conduit à l’utilisation de différentes méthodes, toutes marquées par leur ampleur et l’importance du traitement statistique : plus de 8 000 personnes sondées en hiver et en été. La différence est aisément perceptible : en période estivale, les déplacements quotidiens augmentent de 88% pour 1,88 million, et ce même si, paradoxalement, les corses réduisent leur mobilité. Les deux tiers de ces déplacements sont réalisés en mode motorisé. Alors que 2,5 millions de touristes, majoritairement français, arrivent entre le 15 juin et le 15 septembre, le pic de fréquentation se situe au cours de la semaine du 15 août avec environ 900 000 personnes. Un point commun reste la faible utilisation des transports en commun. Les intervenants ont souligné la difficulté de disposer de comparaisons pertinentes avec des territoires continentaux, au regard de la spécificité du territoire corse.
Tous ces chiffres, et bien d’autres, sont à retrouver sur un site de datavisualisation dédié : https://edvm-corsica.scan-datamining.com .
Les acteurs institutionnels et académiques sont appelés à ne pas laisser tous ces chiffres lettres mortes, car ces données objectives fournissent un socle pour justifier et améliorer les politiques publiques comme la montée en puissance de la mobilité douce, des transports en commun, ou la fluidification des trajets en agglomération.
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