En juillet 2025, le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan a publié deux documents complémentaires sur la sobriété foncière : « Concilier sobriété foncière et développement local : retours du terrain », Note de synthèse (HCSP, juillet 2025) ; « Enseignements des bonnes pratiques de sobriété foncière dans les territoires infrarégionaux », Document de travail n° 2025-04 (HCSP, juillet 2025). Ces publications éclairent la mise en œuvre de l’objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) à l’horizon 2050. Leur intérêt est double : d’une part, elles montrent que les arbitrages en matière d’urbanisme (logement, activité, environnement, cohésion sociale) nécessitent des approches renouvelées ; d’autre part, elles donnent des exemples concrets d’initiatives locales inspirantes.
Une transformation culturelle et stratégique
Ainsi, Nantes Métropole ou Ris-Orangis ont mobilisé des études pédologiques pour réorienter leurs projets et préserver les sols, tandis que Pornic et Dreux ont choisi de miser sur le renouvellement urbain plutôt que sur l’étalement. À Besançon, une large concertation a permis de rendre acceptables des logements collectifs attractifs, et le SCoT de Gascogne illustre l’importance des coopérations rurales pour porter une stratégie partagée.
Les enseignements majeurs tiennent en quatre points : Connaître et valoriser les sols comme ressource rare et stratégique. Construire un récit partagé de sobriété, grâce à la concertation et à l’entrée paysagère. Repenser les modèles d’aménagement en conciliant densité, qualité de vie et biodiversité. Renforcer les coopérations territoriales pour dépasser l’approche strictement réglementaire du ZAN. Ces documents rappellent que la sobriété foncière n’est pas un objectif purement quantitatif, mais une transformation culturelle et stratégique : réinventer nos manières d’habiter, produire et préserver les territoires.
Les enseignements majeurs tiennent en quatre points : Connaître et valoriser les sols comme ressource rare et stratégique. Construire un récit partagé de sobriété, grâce à la concertation et à l’entrée paysagère. Repenser les modèles d’aménagement en conciliant densité, qualité de vie et biodiversité. Renforcer les coopérations territoriales pour dépasser l’approche strictement réglementaire du ZAN. Ces documents rappellent que la sobriété foncière n’est pas un objectif purement quantitatif, mais une transformation culturelle et stratégique : réinventer nos manières d’habiter, produire et préserver les territoires.